Le 10 septembre, toutes et tous en grève et en manifestation !
Montluçon : place Piquand, 10h30
Moulins : place d’Allier, 10h30
Vichy : place de la Poste, 10h30
Le budget de la honte : avec ou sans Bayrou, imposons une autre politique
Le 15 juillet, le Premier ministre, François Bayrou, a présenté un budget d’une brutalité sans précédent. Ce budget ignore totalement les aspirations des travailleuses et des travailleurs ainsi que les évolutions du monde du travail. Dès ces annonces, la CGT, avec la Confédération, a pris l’initiative de construire l’unité autour d’une pétition qui a, à ce jour, recueilli plus de 350 000 signatures.
Dans le même temps, une initiative citoyenne appelant à « tout bloquer » le 10 septembre a émergé, témoignant d’une légitime colère.
Face à cette dynamique, la CGT, à l’issue de la réunion du Comité Confédéral National des 26 et 27 août 2025, a décidé de s’engager pleinement dans cette date, en appelant ses syndicats à organiser la grève et à impulser des réunions intersyndicales dans les départements.
Les ingrédients sont réunis pour faire grandir la mobilisation : le ras-le-bol social est immense, Emmanuel Macron n’a plus de majorité pour imposer ses réformes. Quelle que soit la situation gouvernementale après le 8 septembre, nous exigeons un autre budget, répondant enfin aux urgences sociales.
C’est pourquoi la CGT a choisi de s’inscrire dans un processus de mobilisation s’inscrivant dans la durée, avec d’ores et déjà deux dates.
Le 10 septembre : la CGT appelle ses syndicats à la grève dans les entreprises et à participer aux initiatives locales.
Dans notre département, une intersyndicale s’est réunie, regroupant la CGT, FO, FSU, Solidaires et la Confédération paysanne. Ensemble, nous avons décidé d’un appel commun sur nos revendications sociales. Vous trouverez, ci-joint, le communiqué intersyndical départemental appelant à la grève et aux rassemblements :
Montluçon : place Piquand, 10h30
Moulins : place d’Allier, 10h30
Vichy : place de la Poste, 10h30
Le 18 septembre : toutes les organisations syndicales de salariés appellent à une mobilisation unitaire interprofessionnelle, par la grève et par des manifestations partout en France.
Pour le 18 septembre, les modalités précises de mobilisation dans l’Allier ne sont pas encore arrêtées. Nous vous les transmettrons très rapidement.
Vendredi 11 juillet, soir du première spectacle “Les murmures de la cité “, près de 300 personnes ont manifestés à Moulins.
“Les murmures de la cité “
Vendredi 11 juillet, soir de première du spectacle. Près de 300 personnes.
Les militants et militantes de la CGT, avec les militants d’autres organisations, bien présents et à leur place pour rappeler l’importance et le caractère indispensable de lutter contre l’extrême droite, sous toutes ses formes.
Non à l’entrisme de l’extrême droite dans la culture.
Merci à tous les camarades présents.






















Murmures de la Cité : quand l’extrême droite tente d’instrumentaliser la culture !
L’Union Départementale CGT de l’Allier tient à exprimer sa profonde inquiétude et sa ferme condamnation à l’issue des 3 jours de représentations du spectacle « Murmures de la Cité », tenu au CNCS à Moulins. Ce qui était annoncé comme un événement culturel ambitieux s’est révélé, dans les faits, une mise en scène creuse, tapageuse et dangereusement orientée.
Derrière l’esthétique clinquante, ce spectacle a ouvert sur une longue et choquante exhibition de croix gammées, et s’est terminé sur un emblème au symbolisme pétainiste à peine voilé. Entre ces deux sinistres éléments, c’est un récit réactionnaire et identitaire qui s’est déployé : glorification de pseudo-héros nationaux repoussant des envahisseurs étrangers, célébration implicite d’une histoire mythifiée et racialiste, marginalisation des luttes populaires et de la diversité.
Pour l’UD CGT de l’Allier, cette dérive est inacceptable. Elle nuit gravement à l’image du CNCS, à celle de Moulins, et plus largement à celle de notre département. Le financement public de cette opération, alors que l’austérité frappe les services publics, les associations et les structures culturelles réellement émancipatrices, constitue un scandale politique que nous dénonçons avec force. Il est impératif que les autorités concernées rendent des comptes sur les soutiens institutionnels et financiers apportés à cette production.
Il n’est pas anodin de constater que l’un des instigateurs de cette entreprise idéologique, Guillaume Sénet, petit bourgeois du Bourbonnais en mal de reconnaissance, entend désormais prolonger sa croisade identitaire en organisant, avec son cercle Sophia-Polis, une prétendue “université d’été” dans son “château des Noix”. Sous couvert de réflexion intellectuelle, il s’agit en réalité de rassembler des idéologues réactionnaires et de construire, en toute impunité, une plateforme culturelle d’extrême droite dans l’Allier. Nous mettons en garde les élu·es et institutions contre toute forme de complicité active ou passive avec ce projet inquiétant.
Mais au-delà du spectacle lui-même, c’est la réaction de l’extrême droite qui révèle la gravité du moment. Depuis plusieurs jours, des sites comme Riposte Laïque, habitués aux campagnes de haine et d’intimidation, multiplient les articles insultants, calomnieux et menaçants à l’égard des opposants à Murmures de la Cité. Cette fébrilité montre une chose : lorsqu’on s’attaque aux narratifs nationalistes et réactionnaires, l’extrême droite panique, vocifère, menace, mais révèle aussi son vrai visage.
L’UD CGT de l’Allier affirme toute sa solidarité avec les collectifs, les citoyen·nes et les forces progressistes qui se sont mobilisés, notamment lors du rassemblement du 11 juillet, et se félicite de la réussite de celui-ci, qui a réuni près de 300 personnes, pour dire non à la récupération identitaire de l’histoire et pour défendre les valeurs de démocratie, de République et de laïcité.
Nous soutiendrons les initiatives futures visant à obtenir des explications et des responsabilités, notamment auprès des élus et financeurs impliqués.
Forte chaleur : que dit le Code du Travail ?
Alors qu’une vague de chaleur s’installe en France, à partir de quelle température la loi vous autorise-t-elle à quitter votre poste de travail ?
Le Code du Travail ne prévoit pas de niveau précis de température vous permettant de quitter l’entreprise en cas de températures extérieures élevées. En revanche, certaines dispositions du code du travail, concernant la sécurité des salariés et la ventilation des locaux de travail, peuvent s’appliquer aux situations de forte chaleur.
D’une manière générale, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela implique qu’il évalue les risques professionnels, informe les salariés de ces risques et aménage les postes de travail en conséquence, y compris en fonction des changements de températures (art. L. 4121-1 du C. Trav.).
L’employeur doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température (art. R. 4222-1 du C. Trav.). Par ailleurs, quelle que soit la température, l’employeur a l’obligation de mettre de l’eau fraîche et potable à la disposition des salariés (art. R. 4225-2 du C. Trav.).
Dans le cas où les conditions de travail amènent les salariés à se désaltérer fréquemment, l’employeur doit prévoir une boisson non alcoolisée, en accès gratuit (art. R. 4225-3 du C. Trav.).
L’usage du droit de retrait
Par ailleurs, si un salarié a un motif raisonnable de penser qu’une situation présente un danger grave et imminent pour sa santé et celle des autres travailleurs, il peut utiliser ses droits d’alerte et de retrait (art. L. 4131-1 et suivants du C. Trav.). Une température excessive dans un local de travail, liée aux fortes températures extérieures et à l’absence de climatisation et de ventilation, peut éventuellement constituer une situation de danger, par exemple être source de malaises, notamment si le rythme de travail est intense. Cependant, en cas de litige, seul le juge pourra estimer la légitimité de l’exercice du droit de retrait.
« Murmures de la Cité » : l’extrême droite avance masquée, et l’Allier est dans son viseur
L’Union Départementale CGT de l’Allier sonne l’alerte. Derrière un prétendu spectacle historique, derrière les tableaux vivants, les capes et les costumes d’époque, c’est une opération politique de grande ampleur qui se prépare : Murmures de la Cité, prévu les 11, 12 et 13 juillet 2025 à Moulins, n’est pas un événement culturel, c’est une opération d’entrisme idéologique menée par les réseaux d’extrême droite.
Présenté comme un divertissement populaire, ce projet s’inspire ouvertement du Puy du Fou, cette machine à nostalgie réactionnaire où l’Histoire est réécrite au service d’un récit nationaliste, patriarcal et clérical.
Derrière cette vitrine prétendument apolitique, c’est tout un imaginaire idéologique qui est mis en scène :
- Où les rapports sociaux sont gommés,
- Où les luttes ouvrières sont invisibilisées,
- Où la domination masculine, religieuse et identitaire devient « tradition ».
Murmures de la Cité, c’est la culture comme outil de conditionnement. C’est la diffusion douce d’un discours politique fondé sur le rejet de l’autre, le retour à un ordre moral autoritaire, et le culte d’une France fantasmée.
Des financeurs qui révèlent l’ampleur du projet
Le spectacle bénéficie de fonds publics : Mairie de Moulins, Agglomération, Conseil départemental. Mais le vernis craque dès qu’on regarde les soutiens privés.
Pierre-Édouard Stérin, milliardaire libertarien, exilé fiscal, est un mécène central du projet. Il est aussi le promoteur du plan PÉRICLÈS, un programme de conquête politique par l’extrême droite, au service d’un projet identitaire, conservateur, sexiste et nationaliste.
On ne finance pas un spectacle. On finance une stratégie d’implantation culturelle pour préparer la prise de pouvoir municipale par l’extrême droite en 2026. Ce n’est pas un événement culturel : c’est le terrain d’essai d’une machine de guerre politique.
Une galaxie ultra-conservatrice bien implantée dans l’Allier
Derrière ce projet, on retrouve des figures bien connues : Guillaume Senet, animateur de l’association Sophia Polis, qui organise dans l’Allier chaque été une université d’extrême droite au château des Noix, où défilent les Bruno Gollnisch, Baptiste Marchais, et autres champions du virilisme intégriste.
C’est un réseau organisé, structuré, en lien avec les pires franges de la droite identitaire, catholique intégriste, masculiniste et réactionnaire. Leur objectif est clair : faire du Bourbonnais un laboratoire culturel d’embrigadement.
Une complicité politique qui interroge
La CGT de l’Allier pose une question claire aux financeurs publics :
🔴 Mairie de Moulins : le maire, Pierre-André Périssol, prépare une délibération communautaire (tout en essayant de faire croire qu’il veut y imposer des conditions) pour soutenir le projet. Va-t-il offrir les clés de la culture locale à l’extrême droite ?
🔴 Conseil départemental de l’Allier : Claude Riboulet reste étrangement silencieux. Va-t-il couvrir ce détournement de fonds publics au profit d’un projet idéologique ?
Le silence est une forme d’acquiescement. L’ambiguïté est une complicité.
Un rejet grandissant… et salutaire
Heureusement, la société civile ne se laisse pas berner. Plusieurs associations prévues au départ se sont retirées, à l’image des Chevaliers d’Allen (escrime artistique), qui ont refusé de servir de caution à un projet idéologiquement trouble.
Des voix s’élèvent, syndicales, associatives, politiques et citoyennes pour dénoncer la supercherie.
Une fachosphère qui sort du bois
Pendant ce temps, la fachosphère en ligne s’agite pour défendre bec et ongles cette opération. À l’image du site Riposte Laïque, torchon d’extrême droite hébergée à l’étranger, où les auteurs, trop lâches (pleutre, poltron, froussards) pour signer leurs saletés, s’en prennent à ceux qui dénoncent leur propagande.
Ils appellent les « patriotes » à venir défendre leur spectacle. Qu’ils viennent. Nous serons là. Et nous ne reculerons pas.
La CGT appelle à la mobilisation générale
Nous ne laisserons pas ce projet se dérouler dans le silence.
Nous ne laisserons pas les idées fascisantes s’implanter sous nos yeux, avec notre argent, sur notre sol.
- Nous appelons toutes les forces progressistes à s’unir pour barrer la route à ce projet.
- Nous appelons les artistes à refuser d’être instrumentalisés.
- Nous appelons les élus à refuser de servir d’idiots utiles à l’extrême droite.
Pas de terrain pour l’extrême droite dans l’Allier
La CGT défend une culture populaire, critique, vivante. Une culture qui éclaire, qui libère, qui construit l’émancipation. Pas une culture de vitrines, pas une Histoire maquillée à la sauce identitaire.
Murmures de la Cité est un outil de propagande, pas un spectacle.
C’est un signal d’alarme.
Et nous serons de ceux qui l’empêcheront de s’installer sans résistance.
5 juin 2025, en grève et en manifestation pour nos retraites, nos emplois et nos salaires
Le dossier retraite n’est pas terminé. 70 % de la population soutient l’abrogation et le refus de départ à 64 ans. Le 5 juin prochain, il y aura un vote à l’Assemblée nationale (rappelons-nous que cette réforme a été imposée sans vote).
C’est pour cette raison que la CGT a décidé de faire du 5 juin une forte journée de mobilisation de grève et de manifestations.
Manifestation, départ à 10h30 :
- Montluçon, place Jean Dormoy
- Moulins, place de la Liberté
- Vichy, place de La Poste
Dans une période extrêmement compliquée où, au principe de guerres et de conflits armés qui se multiplient à l’échelle de la planète, patronat et gouvernement s’entendent pour imposer de nouveaux sacrifices à l’ensemble des salariés, retraités, privés d’emploi et la jeunesse.
La campagne de sensibilisation sur la casse des services publics est lancée
À l’initiative de la CGT, une campagne de sensibilisation sur la casse des services publics est lancée.
Elle a débuté à Bourbon-l’Archambault et se déclinera dans plusieurs autres communes du département. Au cours de cette journée, les militants sont allés à la rencontre de la population pour échanger sur leur ressenti, leurs difficultés, ainsi que sur les possibilités de reconquête de nos services publics.
À partir de 11h00, les débats ont débuté en présence des élus locaux et des représentants de la CGT.
- Ludovic Chaput, maire de Bourbon
- Jean-Marc Dumont, conseiller départemental et maire de Tronget
- Pierre Guillaumin, conseiller régional
- Jean-Paul Dufregne, député suppléant de Yannick Monnet
- Laetitia Planche, syndicaliste CGT et élue CESER
- Nadia Mallet, Secrétaire Générale adjointe de l’UD CGT Allier
Une initiative réussie.
1er mai 2025, le Secrétaire Général de l’Allier CGT à la radio
Radio Bocage:
Mercredi 30 avril 2025 : Laurent Indrusiak, Secrétaire départemental de la CGT Allier, était l’invité de Radio Bocage.
Campagne services publics
L’Union Départementale CGT de l’Allier a décidé d’engager une campagne pour la défense des services publics dans le département et de travailler avec le maximum d’acteurs, en vue de leurs reconquêtes. Des années de politique libérale ont mis à mal nos services publics, pourtant essentiels au monde du travail et à la vitalité de notre département.